Le réveil est un peu difficile pour tous : les premiers
levés sont debout à cinq heures et les tirs-aux-flancs cinq heures et demie. On
termine rapidement les sacs, vérifient qu’on a rien oublié, ferme les volets et
tout le monde embarque dans les voitures direction l’aéroport où on
petit-déjeunera.
Premier problème une fois arrivée : La voiture de Missia,
Mina, Théophane et Silouane n’’arrive pas, papa, moi et Loup partons donc faire
le tour du parking de l’aéroport en espérant les trouver garés quelque part.
Finalement ils arrivent un peu plus tard et pendant que Missia et papa vont
garer les voitures tout le reste de la famille va aller checker les bagages.
Mais c’est long et les enfants vont prendre un magasine pour patienter (en
réalité seulement Silouane, Loup, Esther et le journal car il n’y a pas assez),
d’autre un livre. Quand les adultes arrivent (sans bagages) on demande à
prendre à manger au snack de l’aéroport, mais pas le temps car l’avion part
bientôt : on est en retard. Nous passons donc le scanner pour voir si nous
n’avons rien de dangereux dans nos sacs (et cette année pas de couteau ou de
tir bouchon), mais une fois dans la salle pour patienter nous remarquons que
l’avion à dû retard. Nous avons donc le temps pour prendre un rotui et un
fondant au chocolat pour ensuite embarquer en vitesse dans un petit avion.
En attendant que l’avion décolle je décide de regarder un
film sur mon ipod, cependant le son n’est pas très fort et j’imite rapidement
Loup et m’assoupit au bout des trois premières minutes. En me réveillant il me
semble que l’avion n’a toujours pas décollé. Je demande à Loup (qui est
réveillé et écoute de la musique avec mon précieux ipod) si l’avion à un
problème. Il me regarde avec des yeux ronds et me dit que non. Je ne comprends
pas pourquoi nous sommes toujours sur le plancher des vaches. C’est en
ressentant une secousse et quand les petites lumières nous demande de fermer
nos tablette et d’accrocher nos ceintures que je tilt. Nous sommes déjà en
l’air, et je suis vraiment très fatiguée.
Notre premier contacte avec Huahine fut celui de la pluie,
heureusement un stuart nous propose un parapluie et nous courrons nous réfugier
dans le petit aéroport où nous récupérons nos (nombreux) bagages pour ensuite
nous faire récupérer par les voitures de la pension dans laquelle nous allons.
En vérité papa a loué deux petite villa dans lesquelles nous seront réparties.
D’ailleurs pendant que papa, maman, Mina et Missia visitent la seconde
villa, les enfants se posent dans la
première et regardent Coraline sur mon ordinateur. Quand tout le monde est de
retour on parle des activités à faire sur l’île et de la répartition dans les
villas. Dans la mauvaise humeur général car cinq heures du matin pour se lever
c’est décidément très tôt pour les pauvres popa’a que nous sommes. Mina,
Missia, Esther, Loup et moi allons dans la deuxième villa (qui est la plus
grande et la plus belle comme le montreront les photos plus tard) où il y a la
connexion internet (mais seulement lorsqu’on fait le poirier sur la terrasse en
miaulant avec un collier de nouilles offert lors de la fête des mères autour du
cou) et ou je squatte aussitôt pour raconter mes malheurs à mes amis (« 5
heuuuures ! Je vais décéder de sommeil D8 » « LOL ») pendant
que Mina et maman sont parties faire les courses pour midi et ce soir.
Le repas ce fait dans la première villa (appelons-là n°1)
qui se trouve au bord de la mer et est donc vraiment très bien aérée, un peu
trop peut être. Après discussion, nous décidons de faire le tour de l’île cet
après-midi.
Nous nous arrêtons une première fois à un site propice à des
souvenirs photo. Le paysage est magnifique et tout le monde se fait prendre en
photo…sauf moi (non, non, je suis à peine vexée). Nous repartons et sortons des
voitures (de l’hôtel/pension) pour nous faire emmener en pirogue dans une
petite ferme perlière dans le lagon où on nous explique comment les perles
noires sont faites.
En attendant le retour de la pirogue Silouane et moi nous
baignons un peu dans l’eau transparente. Pendant environs deux secondes et
demi. Non, en réalité juste le temps de se glisser du ponton pour entrer dans
l’eau.
La prochaine étape est les anguilles sacrées aux yeux bleus.
Le piroguier nous dit que si on achète des sardines dans la boutique à côté et
qu’on le met dans la rivière où elles sont, environs deux cents pourraient
venir nous voir. Nous faisons donc ça, l’homme qui tient la boutique nous
conseille de laisser couler dans l’eau l’huile de la converse en premier
pour les attirer. Deux grosses anguilles s’approchent pour manger les sardines.
Loup, Théophane, Silouane et Esther descendent pour les toucher. Nous allons
ensuite dans un autre coin où huit énormes anguilles arrivent pour manger. Au
bout d’une demi-heure nous sommes lassés d’attendre les 192 autres anguilles et
repartons. Le tour de l’île est clôturé par la visite de marae (où je me bats
contre Esther pour expliquer que oui, il y avait des sacrifices humains et non
seulement de gros rats). Chacun rentre dans sa fare où nous nous douchons. Avec
Loup et Esther nous terminons Coraline puis entamons ‘Lovely Bones’ mais Loup
râle car c’est en anglais, il choisit donc Jaquou le Croquant avant de râler
encore car c’est nul. Il continue à râler car nous ne voulons pas changer. Nous
partons ensuite dîner dans la fare n°1, et à la fin du repas retournons
directement chez nous où tout le monde va de suite se coucher. Il est à peine
21h mais on dirait qu’il est bien plus tard.